La rareté du bois explique probablement cette coutume propre au canton: le troisième week-end de novembre, juste avant les premières neiges, la communauté du village de Villar d'Arène s'active pendant plusieurs jours.
On prépare, selon une recette immuable, le pain bouilli ou "pô buli" en patois. Un moment intense et important car les habitants du village ne fabriquaient à l'origine ce pain qu'une fois par an et le conservaient toute l'année. On élisait alors des fourniers et des pétrisseurs pour fabriquer ce pain confectionné avec de la farine de seigle et de l'eau bouillante (d'où son nom) et formé en masse de 5 kg. Il sera cuit pendant 7 heures.  On voit également dans le film un jeune homme allant offrir un pain décoré à la jeune fille qu'il courtise : si le couple se marie, ce sera le "pain béni".

Aujourd'hui encore, la tradition du pain bouilli se perpétue  dans le village de Villar d'Arène.


Licence accordée à la Ville de Grenoble, propriété de Jack Lesage.
Bobine déposée aux Archives Départementales de l'Isère et numérisée par la Cinémathèque d'Images de Montagne de Gap. (Référence : 1AV399)


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