Au coeur du Maramures', dans les Carpates roumaines. Les gens du Maramures' triment dur aux champs, à la mine ou dans la forêt. Et festoient avec la même énergie. Et, dans chaque village du Maramures' (Maramures' se prononce "maramourech", c'est comme un murmure), fleurissent des bouquets de violonistes.
Ici, les musiciens ne vivent pas de leur art ; ils se couchent tard et se lèvent à l'aube. Les violonistes – on les appelle ceteras (prononcer "tchétéraches") – sont d'abord des forçats du quotidien. A Botiza, il y a les quatre frères Sicutza, issus d'une longue lignée de musiciens.
Tourné sur deux ans, le film dresse le portrait de Toader, l'aîné, violoniste virtuose et de ses frères Ion, Vasile et Milhaï, que la caméra suit dans leur quotidien, au fil des saisons et des noces.
C'est aussi une immersion dans la Roumanie rurale joyeuse et lubrique, tendre et tonique. 

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