En juin 2015, face à la menace terroriste, l’État français a rétabli le contrôle à la frontière franco-italienne, entre Vintimille et Menton. Résultat : pour atteindre la France, les migrants se sont mis à emprunter des chemins de montagne qui mènent aux villages de la vallée de la Roya, dans les Alpes-­Maritimes. Là, souvent à bout de forces, ces exilés – hommes, femmes et enfants – sont accueillis et hébergés par des citoyens solidaires. Un geste naturel à leurs yeux. Un délit pour l’État.

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