Magyd Cherfi - Lecture
Lecture,
par l’auteur, d’extraits de son roman La part du Sarrasin
(Actes Sud,
septembre 2020)
dans le cadre du Printemps du livre 2020.
Liberté,
fraternité, poésie : la devise est là, toujours vibrante au cœur
du récit. Mais pour l’égalité, il faudra peut-être repasser...
Hausser le ton ou baisser les bras ? Cette chronique amère et
malicieuse des années 80 rappelle comment l’espoir d’une France
moins raciste, d’une France des potes, s’est peu à peu envolé.
Reste que la musique est là, et avec elle le fort désir de
s’arracher à la cité - sans la quitter tout à fait-, de fonder
le premier groupe, de chanter pour les Sarrasins et d’écumer les
scènes périphériques. On ne naît pas Zebda, on le devient peu à
peu. Et avant ça, il y a des débuts enragés, un mélange de
poésie, de rock, d’engagement et d’humour. Ces années
pré-Zebda, Magyd Cherfi les raconte ici avec une fougue inchangée
et de belles pointes d’autodérision. Le Madge, comme on l’appelle,
fait vibrer les mots, pour dire les désillusions, la peur et la
colère. Mais aussi l’amour et l’espérance.
Après
le franc succès de Ma
Part de Gaulois (Actes
Sud, 2016), l’ancien parolier de Zebda poursuit sa chronique intime
et politique.
Lisez également l'entretien de Magyd Cherfi mené par Yann Nicol.
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