De nombreux chefs d'œuvre ont été peints en Dauphiné. Est-ce le fruit d'importants foyers culturels nés dans cette province dès le Moyen-Âge : Abbaye de St Chef, Monastère de la Grande Chartreuse, ou de la gloire du Connétable de Lesdiguières, dont le portrait au Musée imite celui du roi ?

Est-ce dû à la beauté des paysages ou à la qualité de la lumière résultant d'une situation géographique privilégiée sous le 45e parallèle, qui ont inspiré Guétal, Bertier, Ed, Brun...? Peut-être une floraison d'artistes de talent a-t-elle répondu à la demande d'une société raffinée : l'Ecole de Proveysieux, où se retrouvaient Achard, Ravanat.

Tous les courants se sont succédés : néo-classique et romantique à la fois, Ernest Hébert a honoré du prix de Rome son pays natal. Les pré-impressionnistes Jongkind, Ravier à Morestel, puis Traversier, précèdent les réalistes : Fantin Latour, d'Apvril, Bastet, Guiget à Corbelin. Au XXe siècle, le fauvisme est représenté par Victor Charreton à Bourgoin, les nabis ou intimistes par Bonnard, Marval, Flandrin, Deloras, Louise Morel, Mainssieux, Jean Vinay.

Ce film n'offre, pour le plaisir, qu'un florilège des œuvres d'art souvent méconnues, et invite les Dauphinois à les découvrir dans tous les musées de leur province.

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